12 ebooks à lire pour 2012
2° Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique (1803)
3° Destutt de Tracy, Traité d’économie politique (1823)
4° Frédéric Bastiat, L’Etat (1848)
5° Molinari, Les soirées de la rue Saint-Lazare (1849)
6° Frédéric Bastiat, La Loi (1850)
7° Edmond About, ABC du travailleur (1868)
8° Gustave Le Bon, Psychologie du socialisme, (1898)
9° Frédéric Passy, Histoire d’une pièce de 5 francs (1909)
10° Yves Guyot, La démocratie individualiste (1907)
11° Louis Baudin, Précis d’Histoire des Doctrines Economiques (1942)
12° Daniel Villey, L’économie de marché devant la pensée catholique (1954)
Bastiat vivant (1) : apports conceptuels
Par Damien Theillier *
1° Apports conceptuels
Bastiat philosophe
* article publié sur 24HGold
#104
« Toute loi inutile est un mal par cela seul qu’elle est une restriction à la liberté, qui par elle-même est un bien. »
— Anne Robert Jacques Turgot
Source : …
V.O. : …
#103
« Comment se fait-il que vous soyez à peu près le premier parmi vos gens de lettres qui ayez donné des notions justes de la liberté et qui ayez fait sentir la fausseté de cette notion rebattue par presque tous les écrivains républicains, « que la liberté consiste à n’être soumise qu’aux lois », comme si un homme opprimé par une loi injuste était libre. Cela ne serait pas même vrai quand on supposerait que toutes les lois sont l’ouvrage de la nation assemblée; car enfin l’individu a aussi ses droits, que la nation ne peut lui ôter que par la violence et par un usage illégitime de la force générale. Quoique vous ayez eu égard à cette vérité, que vous vous en soyez expliqué, peut-être mériterait-elle que vous la développassiez avec plus d’étendue, vu le peu d’attention qu’y ont donné même les plus zélés partisans de la liberté. »
— Anne Robert Jacques Turgot
Source : lettre au docteur Price (22 mars 1778)
V.O. : …
Libéralisme et "Laissez-faire", la leçon de Turgot
Dans un entretien avec Jean-Louis Chambon sur radio Canalacadémie, Alain Laurent parle de son article consacré à la crise financière dans le livre collectif : Repenser la planète finance.
« Tout semble bel et bien s’être passé comme si une petite caste arrogante s’était enfermé dans la pire des bulles, celle qui isole du réel et déconnecte de ses contraintes et limites et faire perdre le sens le plus élémentaire de rationalité et de la responsabilité personnelle et comme si ses « élus » s’étaient comportés en prédateurs et exploiteurs du capitalisme à leurs profits exclusifs, donnant ainsi naissance à une sorte de chancre ou une prolifération de cellules cancéreuses n’ayant plus rien à voir avec le libre jeu financier, servant le capitalisme entrepreneurial dont ils ont déréglé l’autorégulation.«
« Est-ce que les politiques sont pour autant mieux placés que d’autres pour instaurer une meilleure régulation, comme on voudrait tant le faire croire en proclamant qu’il faut refonder le capitalisme et que le moment est venu du retour de l’Etat ? Turgot et bien d’autres à sa suite l’avait bien pointé : dirigeants politiques et grands commis de l’Etat ne sont pas d’une extraction surnaturelle qui les rendraient mieux aptes que quiconque à discerner l’intérêt général. Eux aussi, tout en se parant de vertus et de l’onction électorale, cherchent à satisfaire leur intérêt particulier : clientélisme, idéologie, etc. Rien ne prouve qu’ils disposent de compétences surhumaines qu’il faudrait avoir pour prétendre réguler l’ordre hyper complexe du marché. »
Lire la retranscription de l’entretien avec Alain Laurent sur Catallaxia.net
Merci à La Crevette pour son travail de retranscription !
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